Le miel tunisien, intact.
- Neila Amri
- 28 juil.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 30 juil.

Ailleurs, on parle de goût.
Ici, on parle d’origine.
Oranger, jujubier, thym, cresson…
Chaque miel suit le chemin des abeilles.
Et chaque chemin porte une terre.
Rien n’est standardisé.
Pas de chauffe. Pas de filtration.
Juste du nectar, du silence, et du temps.
Chaque pot est unique.
Non pas parce que c’est rare, mais parce que c’est vivant.
Une tradition restée intacte
Dans beaucoup d’endroits, la pratique s’est perdue.
Le miel est devenu un produit comme un autre.
Uniformisé. Chauffé. Vendu en série.
Mais en Tunisie, certains territoires n’ont jamais rompu le rythme.
On déplace les ruches selon les floraisons.
On récolte sans casser la matière.
On garde le pollen, la propolis, la densité.
Ce n’est pas un héritage figé.
C’est une continuité qui fonctionne encore.
Une logique de soin
Bien avant les tendances bien-être, le miel soignait déjà.
Fleur d’oranger pour apaiser.
Thym ou chardon contre l’hiver.
Cresson pour les bronches.
Ce n’étaient pas des produits en vogue.
C’étaient des réponses utiles.
Et souvent, elles le sont toujours.
Une culture discrète
Le miel tunisien ne se montre pas.
Il passe de la main de l’apiculteur à celle du voisin.
Sans packaging tape-à-l’œil. Sans promesse écrite.
C’est peut-être pour ça qu’on l’a si peu vu.
Mais il est là. Autour. Présent.
Ce qu’on choisit de suivre
Chez My Chakchouka, on ne cherche pas du miel “artisanal”.
On cherche des gestes encore en place.
Des récoltes qui respectent la vie.
Des systèmes qui tiennent encore debout.
C’est pour ça qu’on travaille avec Elixir Honey.
Un partenaire qui suit les abeilles, pas le marché.
Qui récolte avec soin.
Et qui ne transforme rien.
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