La dignité, comme repère
Elle nous guide. Elle ne nous vend pas.
Nous croyons que la dignité n’est pas un luxe.
C’est notre point de départ. Notre norme. Notre limite.
Le monde court. Il produit, il consomme, il oublie.
Nous, on se souvient.
On se souvient des mains qui façonnent.
De la terre qui donne.
Du savoir transmis en silence — de mère en fille, de l’ancien à l’apprenti.
Nous ne réduisons pas la culture à de la déco.
Nous ne mettons pas un prix de tendance sur une tradition.
Nous ne traitons pas les artisans comme des fournisseurs.
Chaque objet que nous partageons a du poids —
Pas parce qu’il est fait main,
Mais parce qu’il est fait avec mémoire, intention, et sens.
Nous ne romantisons pas.
Nous n’expliquons pas la Tunisie comme si c’était un mystère.
Nous parlons depuis elle.
Avec elle.
Pour elle.
Nous sommes aux côtés de celles et ceux qui font.
Des petits ateliers.
Du rythme lent de l’artisanat, à contre-courant de la production de masse.
Nous croyons au commerce équitable, parce que c’est le seul juste.
À la durabilité, parce que rien d’autre n’a de sens.
Au commerce culturel comme passerelle — pas comme spectacle.
Nous refusons de diluer.
Nous refusons de crier.
Nous refusons de copier ce qui existe déjà.
Nous ne construisons pas une marque.
Nous tenons un espace.
Pour la mémoire.
Pour le geste.
Pour la vérité.
Ce n’est pas de la charité.
Ce n’est pas de la nostalgie.
C’est de la continuité.
C’est un commerce avec une colonne vertébrale.
Des racines.
Une âme.
Et voici notre promesse :
Que chaque produit que nous partageons — et chaque mot que nous écrivons —
respectera les personnes, les lieux et les traditions qui le rendent possible.
C’est ça, la dignité.
C’est notre repère.
C’est My Chakchouka.