La diaspora revient. Mais elle n’est pas seule.

Il se passe quelque chose en Tunisie. Un retour discret. Structuré.

Pas le retour qu’on connaissait. Un autre. Un nouveau rythme.

Pendant longtemps, revenir voulait dire rentrer vieux, ou déçu.

On rentrait après avoir tout donné ailleurs, quand plus rien ne tenait vraiment ici.

On rentrait pour une maison. Pour le soleil. Pour finir tranquille.

Mais aujourd’hui, certain·es rentrent pour commencer.

Pas pour retrouver ce qu’ils ont laissé.

Mais pour construire ce qui n’existait pas encore.

Avec un ordinateur dans une main, une idée dans l’autre.

Et surtout : avec un plan.

Diasporactive: L’héritage des racines

Diasporactive, c’est un programme pensé pour celles et ceux qui vivent entre deux mondes.

Tunisien·nes à l’étranger, avec des compétences, des envies, et beaucoup de questions.

Est-ce que je peux lancer quelque chose ici ?

Est-ce que je vais devoir tout réapprendre ?

Est-ce qu’on va m’ouvrir des portes, ou me les refermer au nez ?

Diasporactive ne vend pas de rêve. Mais il offre une structure.

Mis en place par 1KUB, un incubateur qui agit en profondeur, le programme accompagne la diaspora qui veut revenir autrement :

• avec des accompagnateurs locaux,

• des sessions de co-construction,

• et une vraie communauté.

Pas de solution miracle. Mais un filet solide.

“Diasporactive valorise une migration des cerveaux à l’envers.” (La Presse, janvier 2025)

Ce n’est pas une fuite.

C’est un retour.

Pensé, voulu, préparé.

Derrière les structures, des gens

Chez 1KUB, Jalel Ben Romdhane et Dr. Emna Jemmali posent depuis des années les fondations d’un entrepreneuriat inclusif et durable, en lien étroit avec les femmes et la diaspora.

Du côté d’Open Minds Community, Yousra Magouri construit des ponts entre la Tunisie et le monde de la tech — à travers le mentorat, les espaces partagés, et des dynamiques portées par la diaspora.

Entre ces systèmes, My Chakchouka est né lui aussi.

Comme une structure. Pensée pour porter la dignité et la continuité.

→ Lire notre histoire

Si vous faites partie de la diaspora, ceci est pour vous

On sait ce que ça fait d’hésiter.

De vouloir revenir mais d’avoir peur de reculer.

De se dire que son arabe est rouillé, que son français ne suffit plus, que sa place est peut-être perdue.

Elle ne l’est pas.

Vous n’avez jamais été oublié·e.

Et vous ne serez pas seul·e si vous revenez.

Aujourd’hui, il y a des programmes.

Des gens. Du soutien. Des douleurs partagées, et des projets à partager.

Et la Tunisie ?

Elle vous appartient encore, même si vous ne marchez plus dans ses rues.

Et si vous n’êtes pas prêt·e ?

Ce n’est pas grave.

On est là. On avance. Calme. Ancré. Ensemble.

Mais si un jour, l’envie dépasse la peur — revenez.

Vous trouverez des visages. Certains sont restés.

D’autres sont revenus. Parfois un peu changés.

Et tous, ici, bâtissent quelque chose qui tient.

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Si ce texte vous parle, envoyez-le à quelqu’un qui pense à revenir.

Parfois, il suffit juste de savoir qu’on ne sera pas seul à l’aéroport.