Pourquoi les architectes d’intérieur regardent de plus en plus vers la Tunisie
- Aya Omrani

- Jul 28
- 2 min read
Updated: Sep 8

Il y a des objets qui s’adaptent.
Et d’autres qui posent un cadre.
En Tunisie, on fabrique les seconds.
Pas pour répondre à une tendance.
Mais parce qu’un certain rapport à la matière n’a jamais été interrompu.
Et aujourd’hui, les architectes les plus exigeants commencent à y prêter attention.
Un besoin de densité, pas de style
Le constat revient souvent.
Tout est là : les lignes, les matières, la lumière. Et malgré tout, la pièce semble... légère. Trop légère.
C’est ce vide discret qui a poussé certains à chercher ailleurs.
Des objets qui n’ajoutent pas une couche.
Mais une assise.
Des objets qui ne surlignent rien.
Mais qui tiennent, en silence.
La Tunisie, elle, continue de produire ce type de présence. Sans forcer.
Une logique de fabrication, intacte
Ce n’est pas une question d’artisanat.
C’est une chaîne de gestes cohérente, non brisée.
L’argile est extraite à la main et séchée au soleil.
La laine est filée et nouée près du sol.
Le verre est soufflé sans moule rigide, à partir de bouteilles fondues.
Ici, la forme ne suit pas le dessin.
Elle suit le geste.
Et quand le geste est fluide, l’objet s’inscrit. Dans le temps. Dans l’espace.
Des pièces qui trouvent leur place, sans chercher à plaire
Un bol en terre brute peut tenir sur une table scandinave sans fausse note.
Un tapis aux motifs irréguliers peut dialoguer avec un intérieur ultra-structuré.
Ils n’essaient pas de se faire discrets.
Mais ils laissent de l’air.
Ces objets ne cherchent pas leur place.
Ils en occupent une.
Pourquoi certains recommencent à chercher autrement
Ce que les architectes recherchent n’a plus grand-chose à voir avec la “pièce signature”.
Ils cherchent de la matière fiable.
De la densité.
Du rythme, pas du folklore.
La Tunisie, sans s’adapter, répond à tout ça.
Parce que ces objets ne viennent pas d’un thème.
Ils viennent d’un système, toujours en activité.
Une plateforme de sourcing pensée pour ça
My Chakchouka n’est pas un concept-store.
C’est un outil de sourcing structuré.
Conçu pour filtrer ce qui tient, ce qui dure, ce qui respire.
On sélectionne peu. Mais avec justesse.
Si vous êtes en phase projet et que vous cherchez :
Des matières qui ancrent
Des objets qui ne racontent rien, mais disent tout
Alors on peut vous montrer ce qui existe.