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Le village où la poterie se fait encore sans tour

Dernière mise à jour : 30 juil.

Une maison simple à Sejnane avec une porte en bois et un oranger devant.
Chmissa assise dans sa cour à Sejnane, tenant une poterie faite à la main.


La plupart des poteries aujourd’hui sont faites à la machine. À Sejnane, non.

Pas de tour. Pas de moule. Pas de lumière de studio. Juste une femme, un peu d’argile, et la terre.


C’est là que Chmissa travaille. Pas dans un atelier; dans sa cour, près d’un arbre.

Elle a appris en regardant sa mère. Sa mère aussi.

Pas d’instructions. Pas d’école. Juste des mains qui se souviennent.


Elle façonne l’argile sans mesurer.

Les formes ne sont pas parfaites. Elles sont vraies.


Les motifs qu’elle trace ?

Ils viennent des tatouages berbères, des paniers tressés, et du paysage.


Les objets de Chmissa sont utilisés tous les jours.

Certains pour la table.

D’autres pour la maison.


Son travail porte quelque chose de rare.

Ça se sent. Dans le poids. Dans la simplicité. Dans le silence.


Il faut en tenir un.


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