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Pourquoi les bols en argile tunisienne apaisent autant


Deux blocs d’argile rouge posés sur un sol sec et craquelé, sous la lumière du sud tunisien.

Certains objets captent la lumière.

D’autres tiennent le sol.


Un bol de Sejnane ne cherche pas à séduire.

Il repose. Il tient.

Et il change ce que vous ressentez autour.




La terre n’est jamais neutre


À Sejnane, les femmes ne prennent pas n’importe quelle argile.

Elles suivent les collines.

Elles reconnaissent la terre au toucher, à l’odeur, au son.


On la ramasse à la main.

On la laisse sécher au soleil.

On la travaille sans moule, sans vernis.

Juste les doigts, le souffle, le feu.


Ce n’est pas un artisanat. C’est un système


Chaque bol respecte son rythme.

Il chauffe doucement.

Il garde la chaleur.

Il ne remplit pas l’espace, il l’ancre.


Ce que les designers ont compris


Les designers ne cherchent plus à remplir.

Ils cherchent à poser.


Ces pièces ne décorent pas.

Elles stabilisent.

Et dans un monde qui flotte, ça se sent.


Discret, mais irremplaçable


Aucun bol ne se ressemble.

Et ce n’est pas pour faire joli.

C’est une matière brute, encore vivante.

Une mémoire de la terre.

Qui tient dans la main.





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